Que faire et ne pas faire en Grèce en utilisant le biocontrôle sur tomates ?

Mettez-vous en oeuvre les bonnes stratégies de biocontrôle dans vos productions de tomates en Grèce ?

Que faire et ne pas faire en Grèce en utilisant le biocontrôle sur tomates ?

Nous sommes déjà aux derniers jours de janvier, et février est à l’horizon. Pour de nombreux producteurs, février est la saison où débute la culture en pépinières – en particulier les plants de tomates grecques. A partir du moment où la tomate a colonisé la cuisine grecque à la fin du 19ème siècle, elle est devenue partie intégrante de plusieurs plats grecs, comme par exemple la fameuse salade grecque.

Compte tenu de l’importance de la culture depuis sa plantation à Syros, suivie par Santorin, nous avons décidé de découvrir les meilleurs moyens d’améliorer la qualité des tomates pendant la croissance via l’utilisation de la protection biologique intégrée.

Ainsi, avant le début de la saison de culture des tomates en Grèce, nous avons interviewé notre responsable de développement local, Spiros Kavouras, pour connaître les choses à faire et à ne pas faire dans le culture de tomate en Grèce.

LES CHOSES À FAIRE

  • Débutez avec une culture aussi propre que possible.

Désinfectez après avoir enlevé et détruié les résidus des cultures précédentes. Utilisez des filets anti-insectes et détruisez les mauvaises herbes à l’intérieur de la serre.

  • Surveillance

Placez un piège à Tuta absoluta + la phéromone pour surveiller la dynamique de la population. Placez également des pièges collants jaunes pour surveiller la population d’aleurodes. Surveillez en permanence le développement de la population de ravageurs avant et après le lâcher d’insectes auxiliaires, ce qui est essentiel au succès de la lutte antiparasitaire, car la pression des ravageurs au printemps est très élevée.

  • Programme de protection biologique intégrée

Après la plantation et avant le lâcher des insectes auxiliaires, vous pouvez appliquer des produits de protection des plantes homologués contre l’aleurode, la Tuta absoluta et les acariens. Pendant la saison, vérifiez l’état de la culture et la pression en ravageurs pour faire éventuellement des traitements correctifs nécessaires.

LES CHOSES À NE PAS FAIRE

  • Laisser les mauvaises herbes à l’intérieur et à l’extérieur de la serre ainsi que des des résidus de la culture précédente

Ils agissent en tant que relais de développement des ravageurs qui les aident à se propager aux nouvelles cultures plantées, tout en anéantissant le programme de lutte intégrée.

  • Utilisation de produits chimiques non compatibles

Le succès du programme le protection biologique intégrée (PBI) est basé sur le choix du bon insecte auxiliaire mais aussi sur l’utilisation de produits chimiques compatibles. Macrolophus / Nesidiocoris sont très sensibles aux produits chimiques et utiliser des produits incompatibles peut entraîner un échec du programme de lutte en PBI.

  • Mauvais choix de l’auxiliaire et mauvaise date de lâcher

La clef du choix de l’insecte auxiliaire est la principale espèce de ravageur présente. Les conditions météorologiques et la pression des ravageurs sont également des aspects importants du moment du lâcher des insectes auxiliaires. La détection précoce des ravageurs et les conditions météorologiques clémentes devraient inciter les producteurs à aller de l’avant avec une introduction d’insectes auxiliaires dans leurs programmes.